Ligue des champions

WERDER BREME - LYON

L'OL s'en sort bien. A l'instar de Monaco, sa première place aurait en effet pu lui réserver un tirage au sort difficile. Les Lyonnais évitent ainsi Barcelone, le Real Madrid ou le Bayern Munich. Mais les troupes de Paul Le Guen poursuivront leur campagne européenne sur le terrain au Werder de Johan Micoud et Valérien Ismaël.

Un match aux allures de revanche pour le public lyonnais qui se souvient sans doute de l'élimination par le club allemand lors de la saison 1999-2000. Vainqueur 3-0 à l'aller, Lyon était allé perdre 4-0 à Brême. Les deux équipes se sont déjà retrouvées cet été sans qu'il n'y ait de vainqueur (3-3 avec un but de Micoud). Mais, cette fois, le match retour se disputera à Gerland où les Champions d'Allemagne en titre, actuellement 4e de la Bundesliga, seront attendus de pied ferme.

Les réactions :

Bernard Lacombe (conseiller spécial) : "J'avais dit Porto ou Brême pour une forme de revanche. C'était quand j'étais entraîneur (16e de finale de C3 saison 1999-2000), on avait perdu 4-0 chez eux après avoir gagné 3-0 à l'aller. Cette fois, c'est l'inverse, on a le match retour à domicile. C'est une équipe solide qui a bougé Valence. Mais c'est jouable. Reste à voir comment on sera dans deux mois."

Tim Borowski (milieu de terrain de Brême): "Nous rencontrons un adversaire difficile. Nous sommes un peu surpris car nous nous attendions à un autre adversaire. Mais cela reste une tâche réalisable. Je pense même qu'on a de bonnes chances de passer un tour supplémentaire."

PSV EINDHOVEN - MONACO

Comme Lyon, Monaco a évité le pire en passant à côté de Manchester United. Mais les Monégasques, en proie en doute depuis quelques semaines, devront retrouver leur meilleur niveau pour se frotter au PSV Eindhoven. Les Néerlandais, qui ont terminé à la 2e place de leur groupe à égalité de points avec Arsenal, dominent en effet leur championnat avec cinq longueurs d'avance sur l'AZ Alkmaar.

Les hommes de Guus Hiddink voudront en outre prendre le revanche, l'ASM s'étant imposés aux Pays-Bas la saison dernière lors de la phase de poules (2-1) avant de faire match nul à Louis II (1-1). Monaco avait alors pris la tête du groupe, reléguant le PSV à la 3e place. Didier Deschamps sait à quoi s'attendre...

Les réactions :

Gérard Brianti (vice-président de Monaco). "A ce niveau-là, il n'y a pas de petites équipes. Je vous dirai si c'est un bon tirage à la fin du match retour. J'espère qu'ils ne seront pas trop revanchards. Il faudra qu'on soit au +top+. Personne n'est à l'abri d'une erreur. Il y a des équipes comme le Bayern Munich, le Real Madrid ou le FC Barcelone qui faisaient peur, mais le PSV est excellent. Il faudra faire attention."

Ron Verkerk (secrétaire général du PSV): "Les Monégasques sont de vieux amis. Nous les avions rencontrés l'an dernier. Nous savions que les sept adversaires possibles étaient difficiles et nous savons que l'AS Monaco est une très bonne équipe. L'avantage, c'est que nous nous connaissons. Les deux matches seront très intéressants. J'ai hâte d'y être."

LES AUTRES AFFICHES

Barcelone - Chelsea

Real Madrid - Juventus

Manchester United - Milan AC

Bayern Munich - Arsenal

FC Porto - Inter Milan

Liverpool - Bayer Leverkusen

Lyon vont gagner !!!!
ballon

Barcelone/Chelsea sa va étre un trés bo match

Barcelone a les moyen de toler Chelsea!!!Mais le Barça va gagné 2-1 Ronnie et Xavi contre Un de Drogba!!

L'Espagne et Arsenal à la porte

Pour la 1re fois depuis plus de 10 ans, il n'y aura pas d'Espagnols en quarts de finale de la Ligue des Champions. Vaincu (2-0, ap) par la Juventus, le Real Madrid quitte la compétition en huitièmes. Fin de parcours aussi pour Arsenal, vainqueur pour rien du Bayern, mercredi (1-0). Liverpool passe.



ARSENAL - BAYERN MUNICH : 1-0
But : Henry (66e)

Première période

Si l'on excepte deux ou trois actions dangereuses, les 22 joueurs auront montré une bien pâle première période. Ballack tente sa chance à l'entrée de la surface, mais la défense contre le ballon. Touré tente alors de lancer Henry en profondeur, mais le Français est signalé hors-jeu. Plusieurs fois, les Allemands joueront la faute dans la surface, mais M. De Santis est parfait.

Le jeu s'échauffe, Bergkamp et De Michelis sont avertis coup sur coup, se qui a le mérite de réveiller les Gunners. Henry se retrouve alors seul face à Kahn dans un angle fermé, mais le Gunner voit son intérieur du droit contré par l'Allemand.

Deuxième période

Arsenal prend pourtant le match par le bon bout au retour des vestiaires, le pressing très haut placé fonctionnant enfin. Vieira en profite pour placer une reprise à l'intérieur des 16 m après un contrôle poitrine magnifique, mais le tir du Français est trop croisé. Le tournant du match intervient lorsque Henry, bien lancé par Cole en profondeur, contrôle et enchaîne avec une puissante frappe croisée qui trompe Kahn (1-0, 66e). Puis Henry est sifflé hors-jeu, tandis que les esprits s'échauffent.

Lauren évite le pire devant Zé Roberto, Touré manque de donner un double avantage de la tête à 2 minutes de la fin, mais la messe est dite. Lehmann sauvera même une d'égalisation de Ballack à la dernière minute de jeu. Le score du match aller aura donc suffi au Bayern à se qualifier.

LEVERKUSEN - LIVERPOOL : 1-3
Buts : Krzynowek (88e) pour Leverkusen et Garcia (28e, 31e), Baros (67e) pour Liverpool



Première période

Avec le but inscrit dans les arrêts de jeu par França au match aller, ramenant la défaite à 3-1, les Allemands pouvaient envisager la qualification. Ils allaient pourtant être incapables d'inquiéter les Anglais, déterminés à jouer le contre. Baros se démenait en attaque, mettant en difficulté la défense allemande. Après un corner mal renvoyé par la défense de Leverkusen, Gerrard récupérait côté droit et centrait pour Luis Garcia qui déviait la pour inscrire le premier but anglais (0-1, 28e).

Les Reds enfonçaient le clou en doublant la mise trois minutes plus tard. Sur un corner de Gerrard, Finnan plaçait une bonne tête déviée devant Butt par Luis Garcia (0-2, 31e). L'intenable espagnol se mettait une nouvelle fois en évidence avant la pause mais Butt s'opposait d'une main ferme (40e).

Deuxième période

Au retour des vestiaires, les hommes d'Augenthaler connaissaient dix bonnes minutes de jeu sans pouvoir toutefois se procurer une réelle occasion. Dudek dans son but faisait le travail et sortait une grosse frappe à bout portant de França (59e). C'est au moment où l'on pensait les Allemands proches du but que Liverpool tuait le match par l'inusable Baros qui profitait d'une déviation du malheureux Fritz pour tromper Butt (0-3, 67e).

Leverkusen sauvait toutefois l'honneur par Krzynowek qui, sur un service de Placente, trompait Dudek d'une lourde frappe (1-3, 88e). Voronin avait la dernière occasion du match, mais Dudek avait le dernier mot.

JUVENTUS - REAL MADRID : 2-0
Buts : Trezeguet (75e), Zalayeta (114e)


Temps réglementaire

Avec une audace toute italienne, c'est-à-dire en blindant les arrières-flancs, les Turinois se jettent devant et Ibrahimovic bute sur Casillas (5e). Puis c'est au tour de Camoranesi, auteur d'un match remarquable, de frôler le montant gauche du portier espagnol (14e). Une frappe puissante, mais non cadrée, de Zidane sera la 1ère réponse (24e). C'est le quart d'heure espagnol, Ronaldo s'échappant deux fois sur le côté gauche avant de frapper d'un rien à côté, autour de la mi-temps (40e, 48e).

Mais une frappe de Camoranesi (60e), puis une d'Ibrahimovic (64e) ont annoncé l'inévitable : la Juventus égalise sur une remise de la tête du Suédois pour Trezeguet qui, d'un retourné astucieux, crucifie Casillas (1-0, 75e).

Prolongations

Ça repart fort pour la Juve, avec un coup franc de Camoranesi pour Zalayeta, qui fait trembler le cadre sur une reprise acrobatique (96e). Puis le meneur de jeu italien fait se hérisser le poil de Casillas sur un coup franc direct (99e). Le ton monte, Tacchinardi et Ronaldo échangent quelques amabilités, un coup de coude et un tacle par derrière à 30 mètres du ballon, et partagent le droit de rentrer aux vestiaires avant les autres (112e). Dans la foulée, Figo fait hurler le Stadio delle Alpi sur un coup franc presque parfait (112e).

Finalement, la Vieille Dame montre qu'elle a encore du souffle et Zalayeta hérite d'un dégagement de Raul Bravo d'au moins dix mètres, pour se retrouver en position de tir à l'entrée de la surface. Vissée à la pelouse, sa frappe est limpide, furieuse, victorieuse. Elle expédie les Alpes toutes entières en quarts de finale et renvoie les Pyrénées à ses préoccupations domestiques (2-0, 115e).