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 Articles du 30 Décembre

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Gael
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Gael


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MessageSujet: Articles du 30 Décembre   Articles du 30 Décembre EmptyVen 31 Déc à 13:12

DES NOUVELLES DE PARISIENS PRETES

Joueurs prêtés

« On évolue sans pression »

Formé au PSG, Franck Djadjedje a fait ses dés avec l’équipe professionnelle l’an dernier, face à Lens en championnat. Cet été, il a alors signé son premier contrat pro et participé au stage d’avant-saison, avant de faire ses valises pour Brest. Prêté jusqu’à la fin de la saison, Franck s’aguerrit désormais au contact de la Ligue 2, que redécouvre le promu brestois.


-. Franck, comment s’est passée ta première partie de saison à Brest ?
Franck Djadjedje : « Tout s’est très bien déé. Le coach me voulait au Stade Brestois et j’ai été très bien accueilli. J’ai facilement intégré le groupe, car la plupart des joueurs connaissaient déjà mon parcours. Par contre, je me suis vite rendu compte que la Ligue 2 n’était vraiment pas un championnat facile. Il y a beaucoup moins d’espaces qu’en Ligue 1 et toutes les équipes évoluent en contre. »

-. Sur les 14 matches que tu as joués, tu es entré 11 fois en jeu. Comment vis-tu ce statut de joker ?
Franck Djadjedje : « Cela ne me dérange pas du tout. Je suis dans le groupe à chaque rencontre et je rentre souvent sur le terrain. Cela me convient donc parfaitement. »

-. As-tu suivi le dé de saison du PSG ?
Franck Djadjedje : « Bien sûr, je n’ai rien raté. Je me suis juste un peu fait chambrer. Mais je n’ai rien dit, et maintenant on remonte. J’ai même entendu des gens dire que Paris allait rejoindre la Ligue 2. Mais ça, jamais de la vie ! »

-. Tu as sans doute vu aussi les premiers pas de Badiane et Bamba, tes coéquipiers de CFA, en Champions League et en Ligue 1…
Franck Djadjedje : « C’est super pour eux. Surtout pour Badiane qui ne voulait absolument pas être prêté, et qui a réussi à acquérir du temps de jeu au PSG. J’espère pour eux que cela va continuer ainsi. »

-. De ton côté, tu as choisi de passer une saison au sein du promu brestois…
Franck Djadjedje : « J’ai choisi Brest, car j’avais la possibilité de jouer. Je pouvais également rejoindre Châteauroux, mais ici on évolue sans pression. On n’a rien à perdre, alors on joue nos matches à fond. Châteauroux est un candidat sérieux à la Ligue 1. Mais nous pouvons également monter si on continue comme cela. »

« J’ai inscrit les deux s de la victoire, en Coupe de France »

-. Justement, Brest a occupé la tête de la Ligue 2 durant cinq journées. Quelle a été la réaction de l’équipe ?
Franck Djadjedje : « Tout le monde était content, bien entendu. Mais ce sont surtout le coach et le Président qui ont commencé à croire à la Ligue 1. On y croit toujours aujourd’hui, mais l’euphorie est un peu retombée. Le staff se dit d’ailleurs que si nous avons su être les premiers, nous aurions également dû le rester. »

-. Le Stade Brestois poursuit également sa route en Coupe de France. As-tu participé aux qualifications de ton équipe ?
Franck Djadjedje : « J’ai joué les deux matches de Coupe et j’ai même marqué. Face à Plabennec (CFA2), je suis entré en jeu dans la prolongation et j’ai transformé un penalty que j’avais provoqué (3-0). Puis lors de notre dernier match, face à l’équipe de Poiré-sur-Vie (DH), j’ai inscrit les deux s de la victoire (2-1). »

-. Le prochain tour vous mettra aux prises avec Rennes. Comment attends-tu cette rencontre ?
Franck Djadjedje : « Avec impatience ! D’autant que le match sera retransmis sur TV Breizh. Donc on pourra me voir jouer à Paris. Mais j’espère que Rennes va faire tourner son effectif, car c’est un gros morceau pour nous. »

-. Pour finir, à quand ton premier en Ligue 2 ?
Franck Djadjedje : « C’est difficile de répondre, car notre système de jeu ne me met pas réellement en position de buteur. Nous jouons en 3-4-3, avec un attaquant de pointe et deux joueurs qui tournent autour. Je suis donc, plutôt en position de décrochage, pour réaliser la dernière passe. Et j’en ai déjà réussi plusieurs ! »
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Gael
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MessageSujet: Re: Articles du 30 Décembre   Articles du 30 Décembre EmptyVen 31 Déc à 13:12

OM-PSG: la crise, on aime

Si bien des domaines opposent le PSG et l'OM, il en existe au moins un qui réunit les deux clubs les plus médiatiques du football français: la crise. Au Camp des Loges ou à la Commanderie, il ne se passe pas une journée sans agitation. Cette saison, cette tendance permanente s'est encore vérifiée avec, entre autres, les départs d'Anigo et Bouchet côté marseillais et les résultats catastrophiques du PSG qui ont amené notamment une piteuse élimination en Ligue des champions. Et que réservera 2005 ?


A Marseille, on souriait encore cet été...
A croire que le malaise leur est nécessaire pour exister. Même s'ils ne possèdent pas la même durée de vie (1), l'OM et le PSG suivent des routes à peu près similaires lorsqu'on évoque la crise. Depuis la fin de leur dernière époque dorée (ndlr: 1999 pour l'OM, 1998 pour le PSG) les deux clubs ont démontré l'incapacité d'obtenir des résultats sur la durée. L'année de la Coupe du monde en France, le Paris Saint-Germain s'adjugeait la Coupe de France et la Coupe de la Ligue concluant sept années de bonheur et symbolisant la fin de la génération Le Guen, Rai, Fournier etc... La présidence de Michel Denisot entamée en 1991 avec l'arrivée de Canal +, avait apporté au club de la capitale son plus beau palmarès (2). Depuis, Paris ne cesse de décevoir. Et la victoire en Coupe de France en mai dernier n'y a rien changé.

Pour l'OM, les gros problèmes ont commencé en 1999 après une finale de l'UEFA perdue face à Parme et une deuxième place en Ligue 1 derrière Bordeaux, champion lors de l'ultime journée et une victoire à... Paris. Le départ de Laurent Blanc pour l'Inter Milan quelques semaines plus tard, et toujours pas justifié, coïncidera avec trois saisons de malheur (3). A l'été 2002, le ticket Bouchet-Perrin débarque sur la Canebière et récolte dès la première saison de superbes lauriers. Avec une équipe plutôt moyenne, les Olympiens terminent troisièmes et se qualifient pour la Ligue des champions. Une situation qui ressemble fortement à ce qu'a réalisé le PSG à l'issue de l'exercice 2003-04.

Fiorèse, le "traître"

Sans génie mais avec un maximum de réussite et une défense de fer, la formation de Vahid Halilhodzic prendra la deuxième place et soulèvera la Coupe de France. Et à l'image de son meilleur ennemi marseillais, le PSG n'allait pas vraiment s'en remettre la saison d'après, comme en témoigne le parcours parisien après 19 journées et une élimination peu glorieuse en Coupe de la Ligue à Montpellier, juste avant la trêve.

2003-04, l'OM débarque Perrin au mercato mais la situation en championnat ne s'améliore pas avec une 7e place au final et pas de qualification pour une coupe d'Europe. On pourra toujours avancer le beau parcours en UEFA mais cette place en finale face à Valence (0-2), les Phocéens la doivent à la classe de Didier Drogba et les arrêts de Fabien Barthez. Privé de son buteur providentiel pour 37,5 millions d'euros déboursés par Chelsea, Marseille retombe dans la médiocrité.

Et une fois de plus, Paris et Marseille se retrouvent dans la crise et à chacun la sienne. Elle prend naissance avec le départ de Drogba (contre sa volonté) côté olympien alors que le PSG est abandonné par Fabrice Fiorèse, parti rejoindre son ami Fred Déhu... à l'OM. L'ex-Guingampais mettant en cause la personnalité "nuisible" d'Halilhodzic.

Si l'OM entretient l'illusion grâce à des victoires miraculeuses en dé de saison, son jeu n'a pas de leçon à donner à son homologue parisien. Les deux équipes peinent à aligner trois passes, n'affichent aucune cohérence et la pression permanente de l'environnement déstabilise les joueurs.

Troussier marque son territoire


Au Parc comme au Vélodrome, les banderoles hostiles fleurissent aisément.
Et ironie du sort, le PSG se trouvera à l'origine de l'accélération de la crise marseillaise, avec ses deux victoires en quatre jours contre Anigo et sa bande. L'ancien Minot ne résistera pas longtemps pour laisser sa place à Philippe Troussier, suivi deux jours plus tard par Christophe Bouchet. Une des rares actions cohérentes dans une situation pareille. Bouchet avait confirmé Anigo dans ses fonctions, il assume quelque part cette responsabilité.

Fort de ces deux succès de prestige contre l'ennemi de toujours (2-1 en championnat – 6 novembre, 3-2 en Coupe de la Ligue – 10 novembre), Paris va enfin décoller dans cette saison. Au contraire, les coéquipiers de Pierre-Fanfan retombent de très haut en championnat, battus à Bordeaux 3-0. L'élimination humiliante en Ligue des champions contre Moscou, les histoires de la taupe et tout dernièrement la fronde emmenée par Daniel Hechter pour faire tomber Francis Graille, pimenteront par la suite un peu plus le quotidien parisien. Si le PSG a enchaîné deux victoires de rang avant Noël à Sochaux et contre Metz, il reste toujours 10e au classement.

A Marseille on fait dans le folklorique avec l'arrivée surprise de Louis Acaries en tant que responsable d'un pseudo-audit pour son ami de 10 ans, Robert Louis-Dreyfus. Exit Bouchet et Anigo, Pape Diouf prend alors les affaires en main. Le manager sportif olympien devient en cette fin d'année, l'homme fort de l'OM. Le nouveau président ne sera connu vraisemblablement qu'à la fin de la saison. En attendant, Troussier écarte Pedretti, Luyindula et Lizarazu pour sa prise de fonction à Caen. De quoi maintenir une cellule de crise prête à s'activer même si l'OM s'imposera en Normandie ce 4 décembre (3-2). La défaite au Vélodrome devant Auxerre (0-1) viendra rappeler qu'à Marseille, comme dans la capitale, la quiétude n'existe pas.

(1): L'OM a été créé en 1899 alors que le PSG a vu le jour en 1970 quatre ans avant d'accéder à la première division.

(2): Coupe des coupes 1996, finaliste en 1997; Champion de France 1994 ; Coupe de France 1993, 95, 98 ; Coupe de la Ligue 1995, 98

(3) : 1999-00 : L'OM termine 15e et évite la relégation pour deux s de plus que Nancy ; 2000-01 : 15e avec trois points d'avance sur le premier relégable ; 2001-02 : 9e à 22 points du leader lyonnais.
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