Artilces du 29 janvier

FOOTBALL, LIGUE 1/MONACO - PSG J - 1. Armand : «Ce n'est pas aux joueurs de trouver la solution»
Après quatre nuls, les Parisiens vont à Monaco demain. Alors que les joueurs doutent et que Halilhodzic affiche un discours fataliste, que faut-il espérer de ce voyage ? Sylvain Armand rêve encore d'un sursaut.




Englué au milieu de tableau, toujours en quête d'un premier succès en 2005, le PSG traverse une de ses périodes les plus sombres. Sylvain Armand, une des recrues de l'été, a le visage crispé hier, quand il se présente devant les journalistes. Le latéral gauche international a du mal à cacher son embarras face à certaines questions.
Malgré tout, il s'est évertué à délivrer un discours où pointe l'espoir. Il veut croire à un sursaut, demain, à Monaco.

Comment vivez-vous cette saison et cette nouvelle claque reçue mercredi contre Istres ?
Sylvain Armand. Je ne suis pas du tout désabusé, j'ai signé à Paris pour vivre une expérience. Même si je n'avais pas envisagé une saison comme celle-là, je n'ai aucun regret.

Pauleta a eu des mots très durs sur le niveau de l'équipe après Istres (2-2). Pierre-Fanfan a, lui, évoqué le maintien. Partagez-vous leur avis ?
José y est allé un peu fort en parlant de maintien. Chacun peut donner son point de vue et pense ce qu'il veut. Selon moi, cette équipe peut aller plus haut. Mais on a connu des soucis. Il existe un contexte difficile en ce moment, avec la blessure de Jérôme (Rothen), beaucoup de suspendus et aussi les désaccords avec les supporters.

Vous vous positionnez comme une victime. Les joueurs, au même titre que Vahid Halilhodzic, sont pourtant responsables de ce qui se passe actuellement...
C'est une saison ratée, on ne peut pas se le cacher. On vit une période très délicate. Je savais en rejoignant le PSG que ce ne serait pas évident par rapport au public, aux médias et aux objectifs élevés du club.

La fronde des supporters nuit-elle à vos résultats ?
C'est très difficile d'être sifflés dès l'échauffement par ses propres supporters. On a essayé de passer outre, mais on n'y est pas parvenus. C'est humain. Si le public nous avait encouragés, certains gestes auraient été réussis. Au lieu de ça, on a été sifflés et, à 2-1, les jambes tremblaient encore plus.

Que faut-il changer au PSG ?
Je ne sais pas. Je ne suis pas dans la tête des entraîneurs. La solution, ce n'est pas aux joueurs de la trouver.

Pensez-vous pouvoir réagir à Monaco ?
J'espère qu'on fera un résultat à Monaco. On en est capables. On avait réussi à réagir à Sochaux après notre élimination en Ligue des champions face au CSKA Moscou. On a besoin d'une série de victoires pour remonter au classement.

Votre optimisme ne confère-t-il pas à l'aveuglement ?
Réellement, on peut mieux faire et on a le niveau pour être dans les quatre premiers du championnat. Ce n'est pas parce qu'on n'a pas gagné contre Istres qu'on ne peut pas battre Monaco... Ce sera très dur de finir troisième, même si mathématiquement rien n'est fait. Si on termine dans les cinq premiers, après ce qu'on a vécu, ce sera pas mal.

Avec les résultats du PSG, croyez-vous encore personnellement à l'équipe de France ?
Ça reste un objectif. Avec mes résultats en club, ce n'est pas facile, mais je ne vais pas renoncer. Je vais continuer à travailler pour retourner chez les Bleus.

Anelka se soigne à Paris avant de signer en Turquie



ATTENDU À FENERBAHCE, Nicolas Anelka était hier matin... au camp des Loges. L'ancien Parisien était venu saluer quelques amis du PSG.
Casquette vissée sur la tête et très souriant, il a signé des autographes avant de monter dans le 4 x 4 de Selim Benachour. Anelka sera encore ce matin à Saint-Germain-en-Laye afin d'y consulter Hakim Chalabi, le médecin du club, pour une douleur aux adducteurs qui le tenaille depuis quelque temps. Puis, en fin d'après-midi, il s'envolera pour Istanbul afin de régler les ultimes détails de son transfert. Il a donné son accord aux dirigeants de Fenerbahce et son salaire sera en deçà des 700 000 € mensuels annoncés ici ou là. Manchester City ne s'opposera pas à son départ. Sur son site, le club mancunien a fait savoir qu'un accord avait été trouvé avec son homologue turc. Le montant du transfert avoisinerait les 12 M€. Anelka pourrait être présenté officiellement dimanche.

LE PSG va-t-il encore recruter lors de ce mercato ? A deux jours de la clôture, lundi 31 janvier à minuit, de la période hivernale des transferts, Paris espère toujours se renforcer avec l'arrivée d'un milieu récupérateur. Après l'échec de la piste Edgard Davids (Inter Milan), la venue d'un nouvel élément n'est pas assurée. Hier, plusieurs autres voies ont été abandonnées mais, au club, on ne désespère pas de parvenir à trouver l'oiseau rare.
La prudence reste de mise toutefois. « Il n'y aura pas de miracle », fait-on savoir quand même. S'attacher les services d'un joueur du même calibre que Davids n'est pas aisé et coûte cher. Pour remédier à cet obstacle, le PSG dispose d'un petit pécule, après le montage financier du transfert de Semak (prêt avec option d'achat). Le nom de Christian Karembeu circule encore dans l'entourage du club parisien.



Comment les "Gros" coup tombent à l'eau...


Les dirigeants et les supporters parisiens doivent s'en mordre les doigts ! Depuis quelques jours, la cellule recrutement du PSG oeuvrait pour la venue sous forme de prêt du milieu de terrain de l'Inter Milan Edgar Davids. Le salaire du Hollandais de 32 ans aurait été payé par l'argent que la direction parisienne avait mis de côté pour acheter Sergueï Semak (celui-ci n'est finalement que prêté). Hélas, au dernier moment, le club milanais a exigé une somme supérieure à la proposition du Paris Saint-Germain. Et voilà comment le "coup" du mercato tombe à l'eau...

De passage au Camp des Loges, Jérôme Rothen « j'espère pouvoir être là dès la semaine prochaine, pour le match face à Lens au Parc des Princes. » Le milieu de terrain parisien a été réopéré à la cheville droite mercredi après-midi.


« J'ai moins de douleur que jeudi, je suis resté en salle aujourd'hui et je ne recommencerai pas à courir avant dimanche. Mais j'espère pouvoir être là dès la semaine prochaine, pour le match face à Lens au Parc des Princes. J'ai envie de jouer, je commence à m'impatienter. » a confié Jérôme Rothen à l’AFP.

Cana : « Je veux ma revanche ! »

De retour de suspension face à Monaco, Lorik Cana compte bien prendre sa revanche : sur lui-même après son carton rouge, sur les résultats mitigés du PSG au mois de janvier... Mais surtout, sur les joueurs de la principauté venus bafouer le Parc des Princes, sanctuaire du milieu de terrain albanais.




PSG.fr -. Lorik, après deux matches de suspension te voilà de retour. Quel est ton sentiment concernant ton expulsion face à Toulouse ?
Lorik Cana : « Je suis un peu partagé. Sur l’ensemble du match, je ne fais que deux fautes et chacune me coûte un carton pour jeu dur. Autant pour la seconde je suis d’accord, autant la première ne mérite pas un avertissement. C’est vrai que j’ai les pieds un peu décollés du sol, mais il n’y avait pas de danger, car je n’ai jamais touché le joueur. Cela m’a tout de même laissé quelques remords d’avoir laissé mes coéquipiers terminer à dix… »


PSG.fr -. Ce second tacle, pour lequel tu récoltes un carton rouge, était-il dû à une envie trop importante ?

Lorik Cana : « C’est un peu ça. Je voyais que si je pouvais récupérer le ballon, j’aurais de l’espace afin de centrer pour les joueurs restés devant le but. Mais j’ai sans doute fait preuve de trop d’agressivité, trop d’envie… Et à ce moment-là, le premier avertissement m’était sorti de la tête. Je n’y pensais plus. »



PSG.fr -. Au contraire, on a reproché un manque d’envie aux Parisiens sur les deux derniers matches. As-tu suivi ces rencontres ?

Lorik Cana : « Bien sûr, je les ai suivies. J’étais d’ailleurs au Parc mercredi soir, et pour moi ce n’est pas la détermination qui manque. Simplement, nous ne sommes pas à notre place et pour revenir il faut donner encore plus. A Saint-Étienne, je pense que nous avons bien maîtrisé la première période et les Stéphanois m’ont semblé timides. Mais au final, j’ai gardé un sentiment d’inachevé, car nous avons peu frappé au but. Tandis que face à Istres, nous avons été bien meilleurs et chaque fois que le PSG voulait accélérer, les Istréens étaient dépassés. Alors à 2-0, je pensais que l’on finirait avec trois ou quatre buts d’avance. Mais il y a eu ce penalty imaginaire et l’équipe est retombée dans ses travers. »



PSG.fr -. Après quatre matches nuls décevants, le PSG se déplace chez le troisième de Ligue 1. Dans quel état d’esprit est le groupe avant ce match ?

Lorik Cana : « Le PSG n’a pas gagné à Monaco depuis longtemps, donc on peut se dire que l’on n'aura rien à perdre et que l’on aura la possibilité de réussir un gros coup. En plus, je suis quelqu’un de très revanchard et leur victoire au Parc (1-0, but d’Adebayor) me reste encore en travers de la gorge. Je tiens à mon territoire. Même si je suis conscient l’on sera face à une excellente équipe, je suis certain que nous avons les capacités pour aller gagner à Louis II. »



« Les joueurs ont besoin de sentir

le soutien de leurs supporters ! »



PSG.fr -. D’ailleurs, les grosses écuries semblent plutôt bien réussir au PSG…

Lorik Cana : « Sans doute parce que ces équipes jouent et donnent lieu à des matches ouverts. Alors souvent on réussit à obtenir un bon résultat et la rencontre est agréable à suivre. Mais le PSG ne choisit pas ses matches. On ne se dit pas à l’avance que l’on va bien jouer contre telle équipe et rater notre match contre une autre. Mais maintenant, il faut absolument gagner nos matches. Nous avons manqué énormément d’occasions face à Caen, Toulouse et Istres. Nous aurions pu avoir six points de plus, et à ce moment-là on ne parlerait pas de la même façon. »



PSG.fr -. Est-ce réellement un inconvénient de jouer à l’extérieur, étant dionné l’ambiance qui règne au Parc des Princes en ce moment ?

Lorik Cana : « On ne va pas se préoccuper du public, dimanche, mais c’est sûr que les joueurs sont affectés par la situation au Parc. Nous souhaitons tous que cela se règle au plus vite, car nous avons besoin de sentir le soutien de nos supporters pour donner le meilleur de nous-même. Je ne dis pas que cela explique notre manque de réussite, mais cela peut jouer sur l’esprit des joueurs. Déjà que la situation n’est pas facile sur le plan sportif… »



PSG.fr -. Pour revenir à Monaco, leur match à Strasbourg ayant été reporté, les joueurs de la principauté n’ont pas joué mercredi. Cela peut-il compter ?

Lorik Cana : « Forcément, un match en plus se ressent. Mais nous sommes habitués à jouer tous les trois jours et nous aurons une journée de récupération supplémentaire car nous ne jouons que dimanche. Cela peut compter, mais c’est un facteur mineur qui ne doit pas constituer une excuse. Nous irons sur le Rocher avec toute la détermination nécessaire pour décrocher la victoire. »



PSG.fr -. Comment les anciens Monégasques envisagent-ils la rencontre ?

Lorik Cana : « Je n’ai pas réellement parlé de cela avec eux. Cissé et Rothen sont blessés et, a priori, ne participeront pas au déplacement. Quant à José (Pierre-Fanfan), pour lui c’est du passé. Tout ne s’est pas bien terminé avec Monaco et aujourd’hui il veut démontrer ses qualités sur le terrain. Comme nous tous, il ira là-bas pour gagner ! »

Anelka en visite à Paris


ATTENDU À FENERBAHCE, Nicolas Anelka était hier matin... au camp des Loges. L'ancien Parisien était venu saluer quelques amis du PSG.
Casquette vissée sur la tête et très souriant, il a signé des autographes avant de monter dans le 4 x 4 de Selim Benachour. Anelka sera encore ce matin à Saint-Germain-en-Laye afin d'y consulter Hakim Chalabi, le médecin du club, pour une douleur aux adducteurs qui le tenaille depuis quelque temps. Puis, en fin d'après-midi, il s'envolera pour Istanbul afin de régler les ultimes détails de son transfert. Il a donné son accord aux dirigeants de Fenerbahce et son salaire sera en deçà des 700 000 € mensuels annoncés ici ou là. Manchester City ne s'opposera pas à son départ. Sur son site, le club mancunien a fait savoir qu'un accord avait été trouvé avec son homologue turc. Le montant du transfert avoisinerait les 12 M€. Anelka pourrait être présenté officiellement dimanche. Les 6 millions d'Euros tant attendus par le PSG pourraient arriver dans la capitale pour enfin esperer la signature d'un grand joueur...

Les crises à répétition plombent l'ambiance...



VERS 15 HEURES cet après-midi, le groupe du PSG (environ 20 joueurs, dont Semak qui a reçu sa qualification et sa licence) partira du camp des Loges pour Monaco. Pour quelques heures, Pierre-Fanfan et ses coéquipiers espèrent quitter la grisaille climatique qui règne à Saint-Germain et contribue à leur embrumer leur esprit déjà bien ébranlé par les résultats. Hier, derrière une certaine décontraction, les Parisiens avaient du mal à masquer leur lassitude.
Ces crises à répétition ont plombé l'ambiance au sein du groupe, déjà miné par des conflits de personnes en début de saison.
Halilhodzic a voulu s'assurer du soutien de ses leaders Aujourd'hui, la plupart des joueurs ne croient plus le message de leur entraîneur. Ils sont lassés par ses méthodes, par des choix tactiques qu'ils ne comprennent pas. Un changement d'entraîneur ne leur semble pas non plus la solution. Le PSG navigue dans le brouillard et redoute une fin de saison qui s'éternise.A l'issue de la petite demi-heure de séance vidéo précédant l'entraînement d'hier matin, Vahid Halilhodzic s'est enfermé, plusieurs minutes, avec José Pierre-Fanfan et Pedro Pauleta. Le manager a voulu s'assurer du soutien de ses leaders et a tenté de leur transmettre ses derniers espoirs en des lendemains qui chantent. Même décontenancé et abattu après Istres (2-2), Halilhodzic ne lâche rien et croit encore en une possible remontée. Croit-il toujours être l'homme de la situation ? Pense-t-il pouvoir continuer la saison prochaine ? Il est permis d'en douter. Au siège, les désillusions sur le terrain, jumelées à une politique sportive obscure (projet de jeu, transferts), plombent aussi l'état d'esprit. « Le PSG ne peut pas continuer comme cela. Francis Graille va devoir prendre ses responsabilités, explique un salarié. On ne peut pas repartir ainsi la saison prochaine. Il faudra des changements. » Le président maintient son soutien à son ami et entraîneur. Du côté de Canal +, hier, on n'a pas souhaité réagir officiellement aux tourments actuels du club. En privé, la situation sportive inquiète et déçoit tout de même les dirigeants de la chaîne cryptée. Mais aujourd'hui, c'est la fronde violente des supporters qui les préoccupe le plus. C'est peut-être finalement le dossier le plus urgent à résoudre pour le PSG.

Rothen " Je m'impatiente ! "


Deux jours après s'être fait retirer la vis qui le gênait dans sa cheville, Jérôme Rothen a progressivement repris le travail au Camp des Loges. Et il espère bien revenir dimanche prochain face à Lens. "J'ai moins de douleur que jeudi, je suis resté en salle aujourd'hui et je ne recommencerai pas à courir avant dimanche, a expliqué le milieu de terrain parisien à l'AFP vendredi. Mais j'espère pouvoir être là dès la semaine prochaine, pour le match face à Lens au Parc des Princes. J'ai envie de jouer, je commence à m'impatienter." Les supporters du PSG aussi.

Monaco / PSG : Le match du KO



Privés de match lors de la 23ème journée du fait des rudes conditions climatiques à Strasbourg, les hommes de Didier Deschamps n'ont rien pu faire pour défendre leur troisième place sur le podium, reprise par Auxerre après sa victoire sur Bastia (4-1). Désormais quatrième au classement avec 39 points, le club du Rocher se doit de battre les Parisiens à domicile s'ils ne veulent pas voir s'envoler leurs espoirs de retour sur les Lyonnais. Invaincus depuis sept journées, brillants en attaque (13 buts en sept matches), performants en défense (seulement trois buts encaissés dans le même temps), les Rouge et Blanc se présentent en force face aux Parisiens. «On ne perd pas de terrain, mais on n'en gagne pas non plus. Il faudra être extrêmement vigilant pour les prochains matches. Il nous faudra enchaîner les rencontres, récupérer, se remobiliser, faire des efforts comme on sait le faire» martelait Didier Deschamps après la victoire monégasque face à Lens (2-0). Sérieux et travail, deux ingrédients qui devraient aider à faire prendre la mayonnaise monégasque face aux Parisiens. Didier Deschamps, qui ne dévoilera son groupe que samedi midi, après une séance d'entraînement à huis-clos, sera toutefois assuré de l'absence de plusieurs de ses joueurs, dont Gaël Givet qui devait être suspendu contre Strasbourg mais dont la sanction sera finalement appliquée face à Paris. Autre coup dur en défense, l'absence possible du Brésilien Maicon (coup au pied) qui a du se contenter de soins et d'un footing en guise d'entraînement. Autre incertitude, celle qui plane au-dessus du milieu de terrain Plasil qui souffre d'une grippe. En revanche, Shabani Nonda, au contraire de Javier Chevanton, pourrait faire son retour dans le groupe.

«Vahid démission !» . Après avoir réclamé la tête de Francis Graille, les sans-culottes parisiens ont changé de cible et veulent désormais le scalp du coach bosniaque. Comment les blâmer en effet au vu des tristes prestations offertes par le club de la capitale ? Quatre points en quatre matches depuis le début de 2005 alors que le mois de janvier s'annonçait comme le mois du renouveau, celui où les Parisiens, rencontrant les trois promus et Toulouse, avaient la possibilité de revenir vers le haut du tableau, après une fin d'année 2004 pleine d'espoir. Reste qu'aujourd'hui le constat est clair, Paris est tragique et, à l'instar du capitaine José Pierre-Fanfan, ne se fait plus d'illusion sur la suite de la saison. «Il y a quasiment un deuil qui est à faire. Il faut savoir être lucide, on ne peut pas repousser tous les week-ends les échéances. On n'a pas vraiment évolué par rapport aux matches aller. On avait un calendrier idéal en janvier mais on est passé à côté en ne prenant que quatre points sur douze possibles. C'est une page pour nous qui va se tourner. Et il ne faut pas rigoler, il y a un maintien à assurer. La saison dernière avait été extraordinaire, celle-ci est un calvaire» expliquait-il lucide au sortir de la rencontre. Ambiance ambiance… Décimé au milieu de terrain face à Istres, le PSG aura le plaisir de retrouver deux de ses éléments moteur, de retour de suspension, Lorik Cana et Bernard Mendy. En revanche, il y a peu de chances qu'on voit la nouvelle recrue parisienne, Sergueï Semak, être alignée face à Monaco, le Russe étant jugé pour l'instant trop juste physiquement. Jérôme Rothen ne sera pas non plus de la partie, l'ancien Monégasque ayant subi avec succès une opération consistant à lui ôter la vis de sa cheville. Enfin, Edouard Cissé, touché au pied pourrait lui aussi être forfait.

Monaco / PSG : SOS PSG


Paris ne répond plus et, après l'impensable match nul (2-2) concédé mercredi au Parc des Princes au promu istréen, l'état d'urgence devrait prévaloir. Pourtant, le PSG donne l'impression d'un immobilisme alarmant. Vahid Halilhodzic continue de réclamer des renforts qui ne viennent pas, Pauleta s'enferme dans un mutisme froid et le groupe semble sans vie. En cas de revers dimanche sur le Rocher, les Parisiens pourraient voir la zone de relégation se rapprocher dangereusement. A cette occasion, Edouard Cissé, absent face à Istres en raison d'un pied douloureux, pourrait revenir au sein d'un milieu de terrain où Cana effectue son retour de suspension. Reste le cas Semak, une nouvelle recrue russe, présentée à cours de forme, mais que l'urgence de la situation pourrait conduire à effectuer ses débuts plus tôt que prévu.

Pour les Monégasques, privés de match mercredi à Strasbourg en raison des conditions météo, la question est de savoir si ce rendez-vous manqué n'aura pas brisé le bel élan des hommes de Didier Deschamps qui restent sur douze matches sans défaite toutes compétitions confondues. Face aux Parisiens, le coach monégasque devrait une nouvelle fois se passer des services de Maicon (pied) et de Chevanton (muscles péronniers) mais aussi de Givet suspendu puisqu'il n'a pas joué à Strasbourg mercredi.