Articles du 18 Février

L1 / PSG :
Haddad prêt à percer

A tout juste 20 ans, Rudy Haddad a découvert la semaine dernière les joies d’une première convocation avec le groupe du PSG. Une étape importante dans la jeune carrière de ce Franco-Libanais, pétri de talent et qui rêve de s’imposer un jour dans le club de son cœur.


Laurent Fournier est un homme de parole. A peine intronisé à la tête du PSG, le successeur de Vahid Halilhodzic avait promis du sang neuf afin de titiller un peu les tauliers du groupe parisien. Aussitôt dit, aussitôt fait. Quelques jours plus tard et à la surprise générale, le jeune Rudy Haddad faisait sa première apparition dans la liste des joueurs retenus pour affronter Bordeaux en Coupe de France. « Cela m’a fait très plaisir d’entendre mon nom, avoue sobrement ce natif du 15eme arrondissement. C’était la première fois. J’ai découvert ma première mise au vert et ma première préparation d’un match professionnel. »

Pour les fidèles de la réserve du PSG, la présence de ce Franco-Libanais de 20 ans n’est finalement pas étonnante. Haddad fait partie de cette jeune classe prometteuse qui a fait ses preuves avec Antoine Kombouaré puis avec Laurent Fournier sur les pelouses de CFA. Et ce milieu de terrain offensif est l’un des plus doués. Arrivé de l’INF Clairefontaine il y a bientôt quatre ans, il figurait d’ailleurs sur les tablettes de plusieurs grands clubs européens. Mais le choix du cœur a parlé. « J’ai toujours dit que je voulais réussir au PSG, explique-t-il en se remémorant la signature pour cinq ans de son contrat Espoirs. Je suis parisien et je ne me vois pas ailleurs. »

Reste que le fossé entre la CFA et la Ligue 1 est profond. Haddad en a bien conscience et il n’entend pas griller les étapes. « Ça change vraiment d’arriver comme ça dans le groupe pro, reconnaît-il. On en rêve quand on est petit et ça fait plaisir d’y mettre un pied. Cela m’a donné de la confiance pour la suite et j’ai envie de donner encore plus. Mais il y a un cap à franchir, même si le centre de formation nous prépare bien physiquement. Les contacts sont bien évidemment plus durs. Mais maintenant que je suis là, je n’ai plus du tout envie de quitter le groupe. » L’avenir semble en tout cas lui appartenir.