Après de nombreuses saisons en temps qu’entraîneur adjoint de Luis Fernandez, Vahid Halilhodzic ou Laurent Fournier, Sarr Boubacar a désormais rejoint la cellule technique du PSG en tant que superviseur. Il portait le maillot du PSG le 15 mai 1982, face à Saint-Etienne et a d’ailleurs largement contribué à la victoire finale des Rouge et Bleu en Coupe de France, la première de l’histoire du club. Souvenirs…
Le contexte
«A l’époque, on ne jouait pas encore le titre. L’objectif était d’être dans les cinq premiers en Championnat et de faire un bon parcours en Coupe de France, sachant que c’était ce qu’il y avait de plus important avec le Championnat. Au fur et à mesure du parcours, on prend goût à la compétition. C’est d’ailleurs cela qui fait son charme. Plus on avance, plus on se rapproche de la finale, et plus c’est excitant.»
Le déclic
«Le déclic ? Sûrement la double confrontation face à Bordeaux, en Quarts de Finale (2-0, 1-2 ap). Ce tour a déclenché une hyper motivation chez nous. Le match retour, à Lescure, avait été très difficile face à une très belle formation bordelaise. On est menés 2-0 et je marque de la tête au cours de la prolongation, ce qui permet de nous qualifier ! A ce moment, on a vraiment envie d’arriver en finale.»
La finale
«Cette finale, ce sont des souvenirs inoubliables. Le Parc est alors partagé entre les deux formations, avec, évidemment beaucoup de supporters de Saint-Etienne. C’était l’équipe de pas mal de Français, ce qui est logique avec les très beaux parcours réalisés par les Verts en Championnat et en Coupe d’Europe. Le match avait été très intense. Je me souviens de Platini, Larios, Lopez ou Janvion. On y croyait et, si nous avions moins d’expérience, nous compensions avec notre gnac, notre motivation. Nous avons la chance d’égaliser par Rocheteau à la dernière minute des prolongations, ce qui a tout changé. Nous étions revigorés pour la séance des tirs au but. Je me souviens également que la pelouse avait été envahie de façon bon enfant entre la fin du temps réglementaire et les prolongations.»
Le final
«A cinq tirs au but partout, le tir de Lopez est arrêté par Baratelli. Pilorget réussi les siens et c’est l’explosion de joie pour l’équipe et le public. Ce premier trophée, c’est un souvenir inoubliable. On l’a fêté toute la nuit, joueurs, entraîneurs, dirigeants, personnel du club et quelques supporters. On a passé une très belle soirée jusque sept heures du matin. A onze heures, nous étions invités à Téléfoot. Nous étions évidemment frais (NDLR : rires) !»