Danijel Ljuboja fait son retour dans le groupe à l’occasion du déplacement à Porto en Ligue des Champions. Ecarté à Auxerre, le Serbe s’est entretenu avec la CFA, sans explication de la part d’Halilhodzic sur son sort. A Porto, il espère bien jouer et se dit à 100%.
Danijel Ljuboja, comment avez-vous vécu votre mise à l’écart pour le match d’Auxerre ?
Chaque joueur est déçu de ne pas être dans le groupe. Si je suis content, autant arrêter. On a tous envie d’être là, d’apporter un plus à l’équipe. Quand on n’est pas dans les seize on ne peut rien apporter. On regarde le match à la télé. Le plus important pour moi, c’est d’être toujours là à 100%. Après, c’est à l’entraîneur de décider. Mais bon, c’est vrai que tous les joueurs ici ont envie d’apporter quelque chose à l’équipe. C’est un choix de l’entraîneur. Il n’y a pas trop d’explication.
Pensez-vous que Vahid Halilhodzic a voulu vous préserver ou vous motiver avant le match à Porto ?
Je ne sais pas, je l’espère. Moi, je m’entraîne comme au premier jour que je suis arrivé ici. Je me bats pareil. Après, ce sont des choix. Il n’y a pas trop d’explications. Si je ne suis pas dans le groupe, c’est l’entraîneur qui décide : à moi de me battre pour revenir. J’ai une grosse envie de gagner ma place.
Avez-vous des problèmes personnels avec lui ou est-ce le fruit de vos performances ?
Je ne sais pas, c’est le choix de l’entraîneur. Je sais juste une chose : moi, je fais les choses à 100%. Nous sommes 20 à partir à Porto : je suis de retour. La saison est longue, il y aura encore beaucoup de matchs. Moi, je me battrai à chaque entraînement, chaque matin, comme depuis que j’ai commencé en pro à Sochaux. Mais il faut plus, toujours plus…
Le problème peut-il être autre que sportif ?
Vous poserez la question à l’entraîneur. Je ne sais pas, voyez avec lui. On n’a pas de discussion, il y a trop de matchs. Mais mes relations avec lui sont comme au premier jour. Il est normal qu’il parle plus aux titulaires qu’aux joueurs qui ne sont pas dans le groupe.
Votre situation personnelle a considérablement évolué : en janvier vous étiez le sauveur de l’équipe, et maintenant vous êtes écarté…
Dans le football, c’est comme ça. Mais je suis sûr que je m’en sortirai plus fort. Quand j’ai commencé en pro, j’ai connu des difficultés : il faut savoir d’où on vient. Je n’ai rien à me reprocher, à part cette malchance d’être blessé en début de saison. Ca on ne peut pas prévoir la blessure. C’est cela qui m’a un peu écarté. Après cette blessure, je suis de retour. Je suis motivé, en bonne santé. Il y a encore des matchs, je me sens bien, pas de problème.
Pourriez-vous quitter le club en décembre si votre situation n’évolue pas ?
Je n’ai pas encore pensé à ça. Tant que je suis ici, que je m’entraîne, je suis à 100% pour le PSG et je me battrai à 100%. Je suis déçu de ne pas jouer, je sais que je peux apporter plein de choses en jouant plus, en étant plus souvent titulaire. Si je n’avais pas cette envie je ne serais pas là. Mais des fois il faut savoir attendre et rester à la disposition de l’entraîneur. Il n’y a rien d’autre à faire que travailler, travailler, travailler.
On attendait un peu plus de votre duo avec Pauleta…
Notre relation entre lui et moi est claire : quand on joue tous les deux, nous n’avons pas perdu un match au Parc des Princes. L’année dernière, ça s’est très bien passé. Cette année nous n’avons pas eu beaucoup d’occasions de jouer ensemble. Demandez Pedro Pauleta, mais je ne pense pas qu’il y ait de problème. Il n’y aucun souci.
Comment faut-il jouer face à Porto ?
On sait que c’est une équipe qui joue bien au ballon. A nous de casser un peu leur jeu, d’aller vite en contre pour les surprendre. Il faut y croire. On peut passer. A l’aller, on a battu Porto, alors pourquoi pas là-bas.
Eh ben!voila!!!!une bonne nouvelle!sa fait plaisir!!!