Articles du 1 Février

Sauver notre dignité »


Les lendemains de défaite sont toujours délicats en termes de communication pour le PSG, onzième de L 1 à onze points d'une place européenne. La direction sportive du club a donc envoyé le Portugais Helder pour faire face aux médias. Malgré l'expérience de ses 33 ans sonnés, l'ancien capitaine du Benfica Lisbonne peine à trouver des raisons de croire à des jours meilleurs.


Qu'espérez-vous encore sauver cette saison ?
Helder.
On espère sauver notre dignité. Montrer qu'on est des professionnels et donner une meilleure image. Il faut aussi se qualifier en Coupe de l'UEFA. On est tous conscients que le PSG n'est pas à sa place. Je pense que c'est passager. Quand tu gagnes un match, une deuxième victoire vient vite.

En quinze ans de carrière, est-ce votre période la plus difficile ?
J'ai déjà connu ça lors de ma deuxième saison à La Corogne (1997-1998). La confiance et la sérénité sont revenues dès qu'on a enchaîné deux victoires. Il nous faut marquer des buts rapidement.

Quel a été le discours de l'entraîneur ce matin (hier) ?
Il a été très positif. Monaco est supérieur au PSG. Il faut accepter la défaite et s'appuyer sur ce match pour réagir.

Vahid Halilhodzic dit qu'il n'a « pas les joueurs nécessaires pour jouer un petit peu ». N'est-il pas aussi responsable de la situation ?
C'est nous, les joueurs, qui faisons les choses bien ou mal. On est arrivés là tous ensemble, on s'en sortira collectivement. C'est à nous de trouver la motivation pour redresser la situation.

Ce discours revient sans arrêt, mais rien ne change. Ne faudrait-il pas une décision radicale, un électrochoc ?
On en parle tous les jours entre joueurs. Peut-être que, si dimanche au Parc, tout le monde veut la même chose, les joueurs, les supporters, ce sera ça le déclic.

Pour préciser la question, adhérez-vous toujours au discours de l'entraîneur ?
L'entraîneur parle bien français. Son message est clair, le même depuis le premier jour. Tout le monde le comprend. Après, jouer un match, c'est différent... Vous pouvez comprendre son message sans forcément être d'accord avec lui... ... pas de réponse Aujourd'hui, la Coupe de France n'est-elle pas devenue plus importante que le Championnat ? On ne peut pas raisonner comme ça. On prépare chaque match pour essayer de le gagner. On ne calcule pas.

psg express
Hier.
Décrassage pour les titulaires battus à Monaco dimanche (2-0) et ceux défaits en CFA samedi à Dieppe (2-1). Exercices de vivacité pour Alonzo, Teixeira, Cesar, Ateba et Pancrate. Séance foncière pour Rothen et Pichot. Ljuboja est resté aux soins.

Aujourd'hui.
Repos.

Infirmerie.
M'Bami (péroné). Cissé (pied) a trottiné et espère pouvoir retoucher le ballon d'ici à dix jours.

Absent.
Benachour (négociation transfert).

Rendez-vous.
PSG - Lens, 25 e journée de L 1, dimanche 6 février au Parc des Princes, en direct à 21 heures sur Canal +.

Faut il supprimer le mercato d'hiver ?


Peu de mouvements, peu de grands noms, si ce n'est le prêt de Christian Karembeu à Bastia, et pas de coup marquant sauf à considérer comme tel l'arrivée du Russe Semak à Paris en raison du prix déboursé (près de 3 M€) par le PSG. L'activité de ce marché d'hiver est si faible que se pose la question de l'utilité de cette « fenêtre de transferts », selon l'expression des règlements de la fédération internationale. Bon nombre d'acteurs du football français ne sont pas des partisans acharnés de ce concept.
Stéphane Canard s'inscrit en faux. « Pourquoi le supprimer ? s'interroge cet agent de joueurs agréé. Ça permet à certains clubs de rectifier le tir à mi-saison et à des joueurs de se relancer. » Gervais Martel, président de Lens et de l'UCPF, se montre tout de suite plus circonspect : « Il y a du positif et du négatif. Mais l'essentiel est que la France se calque sur l'Europe. Plus largement, je pense que ça peut permettre de bien se positionner sur les transferts de l'été suivant. » Dans les faits, ce marché hivernal n'a jamais permis de révolutionner le classement d'une équipe. En revanche, il crée un problème d'identification pour les spectateurs et pose également un problème d'éthique.

Un apport limité sportivement.
L'impact du mercato d'hiver sur les résultats des équipes qui recrutent à cette période est très mince. Rarement un club en difficulté avant le 1 e r janvier est parvenu à se hisser de manière significative au classement grâce à ses nouveaux joueurs. Dernier exemple en date, le cas d'Istres, qui, malgré quatre renforts , ne décolle pas de la dernière place. « Les bonnes affaires sont rares et vous ne voyez presque jamais un « top joueur » changer de club en fin de saison, argumente un agent étranger. C'est une solution ponctuelle pour les équipes en difficultés. »

La question d'éthique.
« L'éthique des compétitions est en question. C'est scandaleux, si l'on pousse le raisonnement à l'extrême, qu'une équipe puisse changer tout son effectif », confie Philippe Piat, président de l'UNFP (Union nationale des footballeurs professionnels). « Ça pose un problème si un joueur passe d'un club à l'autre en pleine compétition, ça peut fausser la donne, explique Jean-Michel Aulas, le patron de l'OL. Avec notre match reporté à Bastia, que nous disputons demain à 17 heures (aujourd'hui) , cela voudrait dire que l'on pourrait jouer contre Karembeu s'il avait été qualifié... »

Le point de vue des instances.
La fédération internationale (Fifa) n'a pas dans l'intention de supprimer la période de transferts hivernale. « On n'a pas entendu parler de cela en interne », fait-on savoir au siège de l'instance mondiale. La circulaire 867 décidée par le comité exécutif de la Fifa en 2003 à Paris, sous réserve d'un accord à l'amiable entre le club et le joueur, autorise un mouvement à chaque période de transferts pour un même joueur. « A l'origine, la période hivernale devait pallier une blessure ou combler un trou dans un effectif, explique-t-on à la LFP. Or il y a eu libéralisation et aujourd'hui on fait ce que l'on veut du 1 e r au 31 janvier. »

Quelles solutions de remplacement ?
« Gardons seulement le marché d'été et autorisons deux jokers le reste de l'année », propose Aulas. Roger Henrotay, agent licencié en Belgique, se montre, au contraire, encore plus libéral : « Les clubs sont des sociétés comme les autres, alors pourquoi ne pas pouvoir recruter toute l'année un joueur quand on en a besoin ? C'est la loi dans le monde de l'entreprise. » Philippe Piat y va enfin de sa proposition : « Oui au mercato d'hiver si c'est pour engager seulement des chômeurs, sinon il faut le supprimer d'autant que la majorité des joueurs n'y est pas favorable. » Si les principaux intéressés sont hostiles à la formule actuelle, la solution paraît simple : le mercato d'hiver doit disparaître !

Aucun départ, aucune arrivée...


Côté PSG, après l'élimination en Ligue des champions, Vahid Halilhodzic et Francis Graille avaient annoncé trois renforts cet hiver. On est loin du compte. Dès l'ouverture du marché, les dirigeants parisiens se sont concentrés sur l'arrivée du Russe Sergueï Semak. Les discussions ont traîné pendant plus de cinq semaines, au détriment d'autres dossiers. Les dirigeants parisiens ont malgré tout failli réussir le coup de l'année en approchant le Néerlandais Edgar Davids , avant que son club, l'Inter Milan, ne change d'avis.
Les dernières pistes explorées ont mené à Olivier Kapo , qui a finalement préféré rester à la Juventus, et à Mathieu Berson , le milieu d'Aston Villa. Aucune ne s'est conclue.
Côté départs, Danijel Ljuboja est toujours là. Drôle de paradoxe, malgré les tristes résultats actuels, il semble parfois plus agréable d'être remplaçant au PSG que titulaire ailleurs.
Selim Benachour , qui semblait très enthousiaste à l'idée de rejoindre l'AC Ajaccio, a ainsi finalement changé d'avis hier. Le milieu de terrain tunisien ne voulait pas s'engager plus de cinq mois avec le club corse, afin de retrouver sa liberté contractuelle cet été. Sans doute un mauvais calcul pour un joueur qui va désormais fréquenter les pelouses de CFA.
Pour l'heure, seuls deux départs ont été scellés sous forme de prêts : Vedad Ibisevic à Dijon et Bartholomew Ogbeche à Metz. Hier soir, la cellule recrutement du PSG planchait sur le cas Paulo Cesar qui peut prendre tout son temps pour choisir entre les Corinthians et Santos (L 1 brésilienne). Au Brésil, les mutations peuvent s'effectuer toute l'année.

A Paris c'est 2 fois moins que l'année dernière...


La saison dernière, après 24 journées de Ligue 1, le PSG occupait la troisième place du classement avec 46 points. Cette année, l'équipe de Vahid Halilhodzic a récolté seize points de moins et figure à une piètre onzième place. Reine du partage des points, (une rencontre sur deux se solde par un match nul), elle a remporté deux fois moins de matchs que l'an dernier (13 victoires en 24 matchs l'an dernier, 6 seulement cette année).

En outre, le PSG marque moins (25 buts inscrits contre 34) et encaisse beaucoup plus de buts (18 contre 26). Malgré un manque de réalisme qui devient vraiment inquiétant (2 buts en 5 matchs en 2005), Pedro Pauleta garde un rythme très honorable. L'an dernier à la même époque, l'avant-centre portugais avait inscrit 11 buts. Il en est actuellement à 10, soit 40 % des buts parisiens.

Les supporters multiplient les actes de violence


Les murs du Camp des Loges (le centre d’entraînement du PSG) ont servi de support aux supporters mécontents lundi matin. Ceux-ci ont laissé libre cours à leur créativité et leur humeur, avec des graffitis hostiles à la direction du club. Les slogans visaient une nouvelle fois le président Francis Graille et le directeur de la sécurité Jean-Pierre Larrue avec des : "Graille démission", "Larrue démission", "Tous coupables : direction démission !". Les tags ont été signés par les "Paris SG Fans". Les groupes de supporteurs, principalement mécontents du classement du PSG (11è) et de la politique des dirigeants parisiens en matière de sécurité, multiplient les manifestations hostiles aux dirigeants du club.

Semak est il le sauveur du PSG ?


Une nouvelle fois battu, à Monaco (0-2), le PSG est bien loin de ses ambitions de début de saison. Mais plus que les résultats, c'est le fond de jeu parisien qui laisse perplexe, tant les hommes de Vahid Halilhodzic peinent à se créer des occasions. La venue de Semak, censée apporter technique et créativité, va-t-elle relancer la machine ? Semak est-il le sauveur du PSG ? A vous de dire pour Maxifoot.

Désormais 11e à 18 points du leader lyonnais, Paris a fait une croix sur ses espoirs de titre national. Concernant une qualification européenne, seule la Coupe de France semble encore à la portée des Parisiens. Une qualification par le biais du championnat signifierait que le club de la Capitale a fini la saison en trombe, une hypothèse peu probable aujourd'hui… A moins que Serguey Semak, bourreau du PSG en Ligue des Champions, ne transforme le jeu parisien. Recruté en provenance du CSKA Moscou, l'international russe de 28 ans a fait une première apparition à Monaco. Manquant de rythme, le milieu offensif n'a pas pesé sur le jeu durant l'heure où il a joué, même s'il s'est montré habile tireur de coups de pieds arrêtés. A terme, pourra t-il remédier aux carences offensives de son nouveau club et être le parfait complément de Pauleta ? Semak est-il le sauveur du PSG ? A vous de répondre pour Maxifoot.

Le PSG loin du foot...


A Paris, la vie du club tourne autour des soucis permanents avec les supporters et de l'enquête sur les transferts de la période 1998-2003. Une enquête qui conduira mardi Francis Graille à rencontrer le juge Renaud Van Ruymbeke. Graille, qui n'était pas aux affaires au PSG, au moment des faits, souhaite collaborer avec la justice pour tirer au clair ce dossier complexe et tenter de préserver l'image du club parisien.

Un club toujours empêtré dans ses relations tumultueuses avec ses supporters. Ainsi, alors que la Commission d'appel de la FFF a fait savoir qu'elle examinerait le 8 février prochain la requête du PSG concernant la sanction infligée par la Commission de discipline de la LFP après les incidents de PSG-Metz, à savoir un match à huis-clos, les supporters se faisaient à nouveau remarquer au Camp des Loges.
Après la phase orale et les célèbres "Graille démission", grand succès au Parc des Princes, les supporters qui prétendent toujours faire la loi au PSG son passés à la phase écrite en couvrant de graffitis les murs du centre d'entraînement du club. Sous la signature "Paris SG Fans", on pouvait ainsi lire "Larrue démission", allusion au responsable de la sécurité du club et "Tous coupables : direction démission". Voilà qui, malgré la médiation judiciaire entamée entre les deux parties, n'est pas fait pour calmer les esprits...