Articles du dimanche 7 novembre!!!!!!!!!!!

Modeste M'Bami, avant PSG-OM : "Quand je vois cette équipe de Marseille, je ne pense pas qu'elle puisse nous battre".

Battre l'OM vaudrait bien plus que trois points
Le match le plus attendu du football français oppose deux formations qui s'appuient sur leur socle défensif. Après six revers consécutifs, l'OM et son « traître », Fabrice Fiorèse, entendent malmener un PSG en regain de forme.



Ce soir, à 21 heures, au Parc des Princes, le 14 e de L 1 reçoit le 6e. Ce n'est pas un sommet, mais une affiche incontournable du Championnat de France, car le 14 e se nomme Paris et le 6 e Marseille. Même si l'image des deux clubs repose encore beaucoup sur leur glorieux passé, le temps et les résultats en dents de scie n'ont pas d'influence sur l'engouement populaire que suscite ce « Clasico ».

La portée d'un PSG - OM dépasse le cadre du terrain et reflète de façon concrète l'antagonisme entre la capitale et la ville de province à l'identité la plus marquée.

Fiorèse attendu de pied ferme par les supporters parisiens
Depuis la première opposition entre les deux clubs, en décembre 1971, les polémiques ont été nombreuses. Elles ont souvent occulté le triste niveau des rencontres. Entre Paris et Marseille, le spectacle est rarement au rendez-vous. Le contexte est tellement particulier que, pour les vingt-deux acteurs, il s'agit avant tout de ne pas perdre. Cela explique sans doute les scores serrés et étriqués des 59 matchs toutes compétitions confondues (21 victoires du PSG, 14 nuls, 24 défaites). Pour la soixantième confrontation entre les deux équipes, il ne faut pas s'attendre à plus de spectacle que d'habitude. Après douze journées de championnat, Vahid Halilhodzic et José Anigo sont toujours en quête de certitudes et s'appuient sur un seul point fort, leur défense. Comme l'exprime José Pierre-Fanfan, « l'équipe qui prendra le premier but aura beaucoup de mal à égaliser derrière. » Le round d'observation pourrait être très long... Pourtant, les deux clubs ont absolument besoin d'une victoire. Après un début de saison catastrophique, le PSG relève la tête. Mais ce redressement tarde à se concrétiser au classement. Pour Marseille, il s'agira avant tout de stopper l'insupportable série de six revers d'affilée face à l'ennemi parisien. Une statistique inimaginable il y a trois ans, due en grande partie aux performances de Ronaldinho, Pauleta et... Fiorèse. Ce dernier, au coeur du plus rocambolesque transfert de l'été, est attendu de pied ferme par les supporters parisiens. Son retour au Parc donne encore plus de piquant à l'événement. Il se passe toujours quelque chose autour des PSG - OM. Après le plongeon de Ravanelli, la danse de Luis Fernandez, Fiorèse va-t-il alimenter le côté sulfureux de ces rendez-vous ? En tout cas, si José Anigo décide de le titulariser, les poignées de mains d'avant-match avec ses anciens partenaires vaudront le coup d'oeil. Idem pour l'échange entre Anigo et Halilhodzic. Peu après le transfert de Fiorèse, l'entraîneur olympien avait « allumé » son collègue de la capitale en déclarant : « A l'OM, il n'y a pas de dictature. » « Les deux équipes se lancent des piques constamment », sourit Pierre-Fanfan qui, comme la plupart des joueurs d'expérience, sait prendre du recul par rapport à l'événement. Car, finalement, toutes ces anecdotes alimentent le folklore. Malheureusement, entre Marseille et Paris, tout n'est pas toujours drôle. Même si les derniers matchs ont été très bien contenus par les forces de l'ordre (il y aura 1 200 policiers autour du Parc), il ne faut pas chercher très loin pour retrouver des incidents tragiques entre supporters. Ce soir, si aucun dérapage n'est à déplorer, sur le terrain ou en dehors, les deux clubs en sortiront grandis, quel que soit le score.

Jose Anigo et Vahid Halilhodzic n’ont pas souhaité répondre aux questions de la presse écrite dimanche soir après la victoire du PSG face à Marseille. Lionel Letizi et Francis Graille ont, eux, bien voulu revenir sur ce match.


Lionel Letizi (gardien de but du PSG): « Non, je ne suis pas le héros du match ! Sur la dernière action, c'est vrai que je fais un bel arrêt mais ensuite j'ai la chance que la balle me reviennne dessus. Nous avons bien géré notre infériorité numérique. On atteint les dix premières places pour la première fois de la saison, c'est une bonne chose. On progresse, le travail commence à payer même si ce n'est pas encore l'idéal. On est sur une bonne dynamique. »

Francis Graille (président du PSG): « Je suis très, très fier de l'équipe. Très heureux aussi, car il y a eu des faits de match qui nous ont été contraires et ça rend la victoire encore plus belle. Paris est revenu dans les mêmes dispositions que l'an dernier. On n'est plus très loin de Monaco et de Marseille. Aussi, je pense qu'on peut rester dans les ambitions que nous avions en début de saison, c'est-à-dire l'ambition d'être Européen. On a l'occasion d'y retourner très vite mercredi. C'est sûr que la pression sera moins sur nous et plus sur l'équipe de José Anigo. »


Vahid Halilhodzic (entraîneur du PSG) et José Anigo (entraîneur de Marseille) n'ont pas souhaité s'exprimer